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Gafsa - Tunisie
RAOUF KAABACHI
Pour plus d'informations, visitez mon bloge afrikblog consacré à la photographie et ma ville natale Gafsa..
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Présentation de l'album gafsa
Présentation de l'album gafsa elwed elbaye
Présentation de l'album CHAMAUX
Présentation de l'album Djebel Orbata
Le Djebel Orbata (جبل عرباطة) est un massif montagneux situé à l'ouest de la ville de Gafsa entre les villes d'El Ksar et de Sened. Il s'étire sur une soixantaine de kilomètres selon une disposition latitudinale sud-ouest/nord-est. Il est prolongé à l'ouest par le massif du Djebel Bou Ramli et à l'est par le massif du Djebel Bou Hedma.
Un parc national d'une superficie de 3 000 hectares est sur le point d'y être ouvert.
Le Djebel Orbata désigne également le plus haut sommet de ce massif, culminant à 1 165 mètres.
Présentation de l'album ESND GAFSA
- ESSEKT
Présentation de l'album gafsa mahragen
Présentation de l'album Gafsa Tourisme - Vacances à Gafsa
Présentation de l'album loisse de gafsa
Les oasis
Depuis la préhistoire, les oasis de GAFSA (1400 ha), ELKSAR (600 ha) et LELLA (700 ha) concentrent l'essentiel de la population sédentaire. Les oasis sont des jardins à cultures étagés : palmiers, arbres fruitiers (grenadiers, abricotiers, …) cultures maraîchères (fèves, ail, oignons). Cependant, l'été était insuffisamment chaud et les sources peu abondantes, le palmier n'a jamais constitué la ressource principale à l'exception de l'oasis d'EL GUETTAR (450 ha) crée au XVème siècle. Prolongeant les oasis, ce sont les oliviers à l'abri desquelles on cultive l'orge, le blé et les fèves, qui représentent la véritable richesse
Présentation de l'album MATAR GAFSA
PRÉSENTATION DE L'ALBUM MARCEL KHALIFA FI GAFSA
Située au bord du Sahara, Gafsa, la ville tunisienne de (55 000 hab. au début des années 1990) doit l'ancienneté de son existence (c'est l'antique ville numide de Capsa) à la large trouée ouverte entre les djebels Ben Younès et Orbata, d'où un passage facile vers les hautes steppes de la Tunisie.À cette position privilégiée, l'existence d'un chapelet de sources abondantes ajoutait les possibilités de développer une agriculture irriguée. Les eaux de ces sources ainsi que celles de forages artésiens alimentent aujourd'hui les oasis les plus septentrionales de la Tunisie (Gafsa, El Ksar, Lalla). En raison de températures estivales insuffisantes, elles servent moins à la culture des dattiers, concentrés autour de jardins-vergers (figuiers, grenadiers, légumes), qu'à celle des oliviers, sous lesquels on cultive des céréales (orge, blé) et fève dess.Aux ressources agricoles s'ajoutent celles qui sont liées à sa fonction de chef-lieu du gouvernorat homonyme (305 000 hab. lors du recensement de 1994), au commerce et à de modestes industries. La proximité du bassin pho..sphatier de Metlaoui assure aussi quelques profits tirés de l'évacuation du minerai, par la voie ferrée, vers le port de Sfax.(.)
GAFSA
UNE FONDATION HORS DU COMMUN.
UN DESTIN EN DENTS DE SCIE.
Par Mustapha Khanoussi, Directeur de Recherche, Institut National du Patrimoine (Tunis)
Qualifiée par certains auteurs modernes de "porte du désert", Gafsa, la fière héritière de l'antique Capsa, est l'oasis la plus septentrionale du Maghreb. Elle est également la seule cité antique de Tunisie qui peut se flatter d'être de fondation divine.
En effet, d'après une tradition locale rapportée par Salluste, auteur latin et premier gouverneur romain de la provincia Africa nova (la 2 e province créée par les Romains en Afrique après la défaite du roi numide Juba 1er en 46 avant J.-C.), Capsa aurait été fondée par le dieu Hercule libyque (ou phénicien selon d'autres auteurs).
Abstraction faite de la valeur que l'on pourrait accorder à cette légende, elle a au moins le mérite de souligner 1'ancienneté de cette fondation. Toutefois, dans l'état actuel de la recherche, aucune date, même approximative, ne peut lui être avancée.
Les temps préhistoriques :
Ce que l'on sait aujourd'hui est que le site de la future agglomération a été occupé depuis les premiers temps préhistoriques comme l'a révélé, il n'y a pas longtemps, la découverte d'un établissement de la période paléolithique au fond du grand bassin des dites « piscines romaines » et dont la date remonte à environ 40000 avant J.-C. Cette découverte eut lieu lors du curage du fond de ce bassin à l'occasion des travaux engagés dans le cadre du projet présidentiel de réhabilitation des « piscines romaines ».
C'est à M. Ridha Zidi, animateur du patrimoine auprès de l'inspection régionale du patrimoine et fervent défenseur du patrimoine, que revient le mérite de cette découverte insigne. Ce que l'on sait aussi c'est qu'elle a donné à l'époque moderne son nom Capsa à une civilisation préhistorique typique qui a été appelée par les savants "civilisation capsienne". En effet, c'est en 1909 que J. de Morgan fut le premier à identifier une nouvelle « civilisation » mésolithique et qu'il appela « civilisation capsienne » du nom « de la localité où elle est le mieux caractérisée » et où se trouve le gisement princeps, celui d'El Makta situé à environ 15 km au nord de la ville.
Avec des sites comme ceux de Koudiat-es-Souda (la colline noire) - une rammadya miraculeusement conservée en plein milieu urbain, dans le quartier de Douali à l'est de la ville-, d'El Mida (ou Colline du signal) autre quartier de la ville, d'EI ou d'EI Guetar, la région de Gafsa occupe une place de choix dans les études de la préhistoire tant au niveau de la Tunisie qu’à celui de toute l'Afrique du Nord. De ce point de vue, Gafsa est pour la préhistoire ce que Carthage est pour l'Antiquité et ce que Kairouan est pour le Moyen Age, à savoir une référence.
Une entrée tardive dan:s l'Histoire
Cependant, malgré une occupation humaine fort ancienne et malgré la fondation prestigieuse que lui attribuait la tradition rapportée par les auteurs anciens, Capsa n'a été citée par les sources historiques que relativement tard. Ce n'est qu'à la fin du IIe siècle avant J.-C. qu'elle se trouva impliquée dans des évènements qui lui valurent un intérêt fugace de la part de quelques auteurs anciens. A cette époque, aux dires de Salluste, elle était une ville "grande et forte". Ce même auteur rapporte que ses "habitants étaient exempts d'impôts, gouvernés avec douceur, et pour ce passaient pour être fort attachés à Jugurtha". Cet attachement des Capsitani à leur roi sera chèrement payé. En effet bien que "la ville ait été protégée contre les ennemis par ses remparts, son armement et ses soldats, mais surtout par les difficultés du terrain -car, sauf les environs immédiats de Capsa, tout le reste est désert, inculte, privé d'eau, infesté de serpents dont la férocité, comme chez toutes les bêtes sauvages s'accroît par le défaut de nourriture; de plus le serpent, dangereux par lui-même, n'a rien qui 1'exaspère autant que la soif-, elle sera prise et incendiée par les soldats de Marius et sa population ou passée par les armes, ou réduite en esclavage. Le général romain, nous dit Salluste, "avait le plus vif désir de s'emparer de Capsa tant à cause de son importance pour la guerre (qu'il menait contre le roi des Numides) que des difficultés de l' entreprise, et de la gloire que Metellus s'était acquise par la prise de Thala, dont la situation et la défense ne différaient guère, sauf qu' à Thala il y avait quelques sources non loin des remparts, tandis que Capsa n'avait qu'une seule fontaine d'eau vive, et encore située à l'intérieur de la place, et devait pour le reste recourir à l'eau de pluie".
Cette destruction ne fut pas toutefois fatale à toute forme de vie sur le site de Capsa. Une position aussi stratégique ne pouvait, en effet, rester trop longtemps inhabitée. Dès la fin du premier siècle avant J.-C., la cité est, de nouveau, mentionnée par les sources littéraires. Pline l'Ancien, dans son Histoire Naturelle, cite ses habitants et nous dit qu'ils "peuvent être mentionnés à juste titre comme (un) peuple". Encore cité pérégrine ( civitas Capsensium ) sous l'empereur romain Trajan (97-118 après J.-C.), elle devint municipe vers la fin du règne de cet empereur et plus tard, à une date que nous ignorons pour le moment, elle accéda au rang de colonie romaine.
Présentation de l'album gafsa elwed elbaye
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